A vous tous, gentes dames et gentils messieurs,

Vous voyez enfin poindre l'aube de la liberté

Avec grand plaisir et un réel bonheur.

Il faudra toutefois grande prudence garder

Car cet affreux virus toujours en tapinois

Cherche à nous voler la santé et parfois notre vie

Et c'est ainsi que nous pourrons profiter pleinement

De l'été qui s'en vient et oublier alors ce long confinement

C'est par ces vœux amicaux et sincères

Que je fais cet envoi, pauvres rimes , mes dernières

 

Gil de La Combe -aux-Epines


Oyez, oyez, braves gens!

Voyez comment 

Sur nos comédiens agit le confinement !

Vous aussi, chers spectateurs, avez du talent

 

Et, vos écrits, vos pensées,

Sur notre site, nous aimerions publier.

Le coronavirus, sur scène, nous empêche de monter

Ne le laissons pas briser ce lien de fidélité et d’amitié

Qui, à vous, nous lie depuis toutes ces années.

 

Ne craignez pas d’ajouter votre pierre à l’édifice,

Votre prose, vos ressentis seront transcrits sans artifice.

Selon la formule répétée au quotidien:

De vous et des vôtres, prenez grand soin.

 

Ne laissez pas ce virus perturber vos pensées,

Laissez place à votre imaginaire,

Et, confinés, couchez sur papier,

Votre talent littéraire.

Osez, faites fi de votre inhibition 

Et laissez libre court à votre imagination.

 

Danielle


Serait-ce les prémices de la fin de cette vie close

Tous nous l'espérons, lassés de cette période morose.

Mais il faudra encore nous armer de patience

Pour jouir d'heureuses retrouvailles, toujours avec prudence.

Que ce premier soulagement se passe allégrement

En goûtant pleinement les plaisirs du printemps.

Apprécions avec joie chants des oiseaux et la beauté des fleurs

Qui nous ferons un peu oublier ce malheur.

Aussi dès à présent soyons tous pleins d'entrain

Nous autres comédiennes et comédiens

Pour préparer dans le plus proche avenir

De bonnes comédies qui donneront alors

A notre cher public le plaisir de sourire.

Et c'est ainsi que Corona virus sera chassé dehors.

 

Gilbert


Joli mois de mai !

Même si tu pleures aujourd'hui

Le onze fixé

Nous serons délivrés...

 

Maura


Il est revenu le temps du muguet

Avec lui approche un brin de liberté

L’espoir renaît, vive la vie

Lyliane


C'est le premier Mai, fais donc ce qu'il te plaît !

Selon le proverbe, hélas pas tout de suite, c'est vrai !

Aussi armez vous d'une belle patience

Pour plusieurs jours encore avant la délivrance.

Ne pouvant pas venir à votre porte frapper

Pour vous offrir un beau brin de muguet,

Je le vous le donne alors par vers composés

Avec coeur en toute grande amitié

Que les corolles blanches de cette fleur subtile

Vous donnent du plaisir et vous fassent sourire

Prenons ce confinement comme un très beau voyage

Intérieur et difficile peut-être mais certes pas inutile.

Nous ferons alors comme « Ulysse qui après un long voyage

Est revenu plein d'usage et de raison

Vivre le reste de sa vie heureux dans sa maison »

 

 Gilbert


Je nous souhaite la folie de croire

Que le monde peut être transformé,

C'est-à-dire plus juste, plus fraternel.

Mais c’est en nous

Que la flamme doit être ranimée.

Osons !

Je nous souhaite la vigilance,

Au milieu de la nuit

Et la force de rêver.

Et si la clarté des étoiles

Nous paraît encore lointaine,

Je demande la force du souffle

Qui conduit le coureur épuisé

A transmettre à d’autres le flambeau.

Peu importe si, parfois,

Le genou fléchit et le cœur se serre,

Le feu est dans le ciel noir

Où nous ranimerons notre vaillance.

Le feu est en chacun de nous

Comme un miroir

Où nous nous reconnaissons

Hommes parmi les hommes.

 

de Jean Ristat envoyé par Gilles


Amis, laisserons-nous notre camarade Gilbert

Prêcher la bonne parole dans un lointain désert ?

Afin de rompre la litanie des jours interminables ,

Son âme généreuse, dans un geste admirable,

Nous invite à repeindre toutes nos vies en prose

À faire chanter les mots pour défendre la cause,

Cette joie d’être ensemble, de l’espoir retrouvé,

Après ces tristes heures qui nous ont tant éprouvé .

Sa noble persévérance nous réchauffe le cœur,

Éloigne le mauvais sort et conjure le malheur.

D’une plume inspirée, ce joyeux compagnon

Dessine les contours d’une prochaine réunion.

Nous apercevons enfin une lueur, une lumière,

Qui indique clairement la fin de nos misères.

De faire sonner hautbois, il est grand temps.

Trompettes et musettes depuis bien longtemps

Sont restées silencieuses, leur réveil a sonné.

À nouveau nous danserons surpris et étonnés

De réentendre alors des musiques entraînantes,

Les sons d’une fanfare follement exubérante.

Bientôt pour oublier cette fausse apocalypse,

Les contraintes pénibles d’une trop longue éclipse,

Nous trinquerons gaiement et maintes libations

Célébreront le bonheur de cette divine libération.

Affectueusement.

 

Eric


NOUVELLE ODE ( de Gil...poète d'occasion! )

Oh ! gentes Dames et gentils Messieurs,

Il ne faudrait pas que ce long confinement

Plonge vos neurones dans un grand endormissement.

Serait-ce  par l'effet de grandes libations

Que vous sombrez alors en une longue hibernation?

Allons réveillez vous, car nous voyons déjà pointer

Une certaine aurore, au bout de ce sentier

Parcouru avec peine, avec ou sans soulier.

Faisons donc vibrer nos harpes et nos lyres

Pour enchanter ce sale temps et chasser nos soupirs.

Profitons aussi du silence actuel à peine perturbé

Par l'amoureux gazouillis des oiseaux libérés

De toutes nos nombreuses perturbations modernes.

Que les douces senteurs et la beauté des fleurs

Enchantent nos regards et réjouissent nos coeurs.

Nous serons donc prêts pour balades externes

Et rencontrer en toute précaution nos proches et nos amis

Dont l'éloignement forcé ne sera plus qu'un oubli.

Aussi gardons nous en santé pour jouir pleinement

De voir bientôt la fin tant désirée de ce triste confinement.

 

Prenez toujours grand soin de vous .!


ll y a temps pour tout,

chaque chose sous le ciel a son heure :

Temps de naître et temps de mourir,

Temps de tuer, temps de guérir,

Temps de planter, temps de détruire,

Temps de bâtir, temps d’arracher,

Temps de gémir, temps de danser,

Temps de pleurer et temps de rire.

Il y aura un temps pour juger.

Le temps de ce jour est d’aimer.

Tout le reste n’est que vaine polémique.

J’ai vu toutes les œuvres qui se font sous le soleil ;

Mais voici que tout est vanité et poursuite de vent.

 

L'Ecclésiaste



 Voilà donc quelques jours que Pâques est bien passé.

Espérons que quarante jours plus tard

A la Sainte Trinité, sans que ce soit un hasard,

Ce long confinement sera un peu délié.

Chacun de nous alors éloigné de nos proches

Sera enfin heureux des contacts retrouvés.

Durant ces prochains jours du long confinement,

Continuons toujours de partager nos futurs élans

De proses agréables , ou de poèmes fort amusants,

Goûtons le silence, autant que faire se peut

Et dégustons aussi quelque mets délicieux

Agrémenté bien sûr d'un bon vin généreux.

C'est par ces derniers voeux que je pose ma plume

Et vous souhaite à tous une bonne fortune.

 

Gilbert


Quand même, c’était pas bien malin !

Drôle d’idée de bouffer du pangolin.

Maintenant voilà que ce fichu machin

Menace nos voisins, notre prochain.

On se retrouve dans un sacré pétrin

 

 C'est pas si simple de rester serein.

Vivre comme ça, en restant confiné

C'est pas commode, c'est pas inné.

On sait pas quoi faire pour s’occuper.

 

Compter encore ses doigts de pieds,

Refaire un nouveau tour de sablier,

Changer toute la déco de son clapier.

 

Notre belle planète une fois de plus

Ajoute un vilain drame à son cursus.

Mais pas question d’laisser ce minus

Offrir un aller simple pour le terminus.

 

Demain l'ivresse le retour de Bacchus

Et la promesse des charmes de Vénus.

Prenez soin de vous !

 

Eric


Joli et plein de bon sens.

Je ne dis pas qu’on s’en balance !

Si nous suivons bien les mesures barrières 

Nous nous débarrasserons de ce fléau aux intentions guerrières.

On a connu pire dans le passé ne cédons pas à la panique,

Restons confinés, prudents, en gardant le réflexe hydro alcoolique.

Cette saleté ne pourra pas prendre le dessus,

Continuons à bien laver anatomie et tissus.

Je garde bon espoir qu’il s’agit d’une question de semaines.

On va quand même pas se laisser avoir par ce croque-mitaine.

Il reste toujours notre ennemi invisible, meurtrier et masqué,

Restons donc attentifs disciplinés pour au plus vite l’éradiquer.

Boutons ensemble cette vermine !

Et vivement que ça se termine !

 

Henry


Petit pastiche de LaFontaine

par le poète ( si j'ose dire ) G. De La-Combes-aux-Ėpines

Les Humains malades du Covid 19

Un mal qui répand la terreur,
Mal que la Chine, par lui, en plein malheur
Dispersa, malgré elle, sur l'ensemble de la terre,
Le Corona ( puisqu'il faut l'appeler par son nom )
Capable d'enrichir l'Achéron,
Faisait aux êtres humains la guerre.
Plusieurs en mourraient, mais nombreux en était frappés.
Il nous fallait vraiment à tout prix cette guerre éviter.
Notre président Macron, dans une grande allocution
Tint à peu près ce langage, fort belle prestation.
Devant ce mal qui fait tant de ravage
Il nous faut agir avec moult courage.
Aussi , maintenant ce sera le grand confinement
Et chacun d'entre nous sera obéissant.
Que vous soyez puissants ou misérables
Vous pouvez être touchés par ce mal implacable.
La morale de l'histoire est qu'on verra peut-être alors
Entre nous resurgir la fraternité bien meilleure que l'or.


J’ai descendu dans mon jardin,

Y ai frôlé le romarin .

On aurait dit le sud

Comme une odeur de là bas .

Puis j’ai cueilli les pissenlits ,

Le plantain et la violette ,

Fleurs de primevères pour la salade

Et pour accompagner l’omelette.

Tout autour les oiseaux chantaient.

Pas trouvé la farigoulette !

Pendant que je cueillais,

Pendant que je sentais,

Pendant que je pensais,

À tout et à rien

À tout et puis rien ...

Les mots se sont envolés 

Juste sentir, juste écouter,

Et c’était bien.

 

Cat


Nous voilà obligés pour deux semaines encore

A vivre en notre grand confinement alors,

Car ce coquin, ce vilain ou plutôt cet affreux

Qui, sans cesse dans le monde, bien des vies prend,

Tous les soignants, du plus humble au plus savant

Font tous leurs efforts pour le mettre à néant.

Aussi pour calmer notre esprit, ne parlons plus de lui

Et c'est ainsi alors qu'il sera bien puni

Car avec grand mépris, nous ferons fi de lui.

Prenons la recette, avec joie, de notre dame conteuse

Qui mettra en nos têtes des idées bienheureuses.

Que chacun à ses fourneaux s'active

A mijoter, bien sûr, avec beaucoup de soins,

Pour réjouir nos corps, de succulents festins,

Sans oublier, c'est sûr, un bon jus de la treille

Qui, pour l'oubli des malheurs, fera moult merveille.

Grâce à ces bons remèdes, notre vie restera bien active.

Telle est donc ma recette pour prendre bien soin de vous

 

Gilbert


Inspiré de Pierre Corneille…

 

Ô rage, ô désespoir, ô virus ennemi,

Ai-je donc tant vécu pour voir la maladie

Envahir la planète, gagner chaque pays,

Et nous mettre à genoux en bouleversant nos vies ?

Monde qui te croyais bien plus puissant que Dieu,

Soudain tu t’arrêtas, fébrile, infectieux,

Te pliant à la loi d’un virus malicieux

S’attaquant tour à tour aux jeunes et aux vieux !

Ô cruel souvenir de notre vie passée,

Bonheur de tant de jours en un jour effacé,

Nouvelles dispositions pour la vie confinée,

Précipice élevé d’où tombe l’humanité !

Faut-il d’ores et déjà voir triompher le mal

Et mourir en silence au fond d’un hôpital ?

À l’heure où le progrès nous paraissait normal,

Force est de constater que la chute est brutale.

Et vous, par vos exploits glorieux médecins,

Infirmières, soignants qui du soir au matin

vous donnez corps et âmes pour sauver le prochain,

Remerciés aujourd’hui, le serez-vous demain ?

Et toi, microscopique qui veut détruire nos vies,

Prions, prions sans cesse pour que tu sois détruit !

Va, quitte désormais le grand ou le petit,

Par la main de la Science à qui l’on te confie !

 

de Inconnu envoyé par Nicole


Pour rire et jouer avec les maux du mot !

 

Quand l’amour s’enfuit

il me reste l’humour

l’humour comme un fruit

à l’amour qui me fuit !

L’humour me suit

car l’amour d’une nuit

A tout jamais m’ennuie

lorsque l’amour me fuit.

Je joue avec les mots

Humour, amour, toujours

celui d’humour me réjouit

celui d’ amour est un fruit

du mot amour, je jouis

les maux d’amour m’ennuient

 

Nicole


Le con-finement...

Autrefois, les gens qui restaient chez eux sans parler à personne étaient qualifiés de cons finis.

Aujourd'hui ils sont simplement des con-finés.

La nouvelle nous est parvenue par des con-sidérants s'adressant à des con-citoyens.

Maintenant, quand nous sortons pour nous aérer, nous voyons souvent des con-tondant, et des con-biner de magnifiques potagers, et tous ces con-pétents s'occupent de leur con-post.

Tout cela est con-sternant.

Cela commence à nous mettre la con-pression et nous entendons de nombreux potes se con-plaire dans la con-plainte médiatique.

Faute de mieux nous nous tournons vers l'Eglise et nous nous y rendons  avec notre con-cierge pour demander à con-jurer ce fléau en ce lieu con-sacré.

On nous dit alors, que pour ne pas être con-damnés, nous devrions pour pénitence tous être con-fessés.

A la maison, pas toujours facile de con-tinuer à bien s'entendre avec nos con-pagnes ou nos con-joints.

Il faut faire des con-promis et con-céder de prendre quelques con-primés pour faire passer la pilule.

Nous en sommes con-vaincus, il nous faut rester à la maison dans le con-fort, se limiter à manger du con-gelé et penser avec con-passion à ceux moins bien lotis.

Bientôt tout ira mieux, le virus aura été con-battu.

Mais restera la facture à payer, et là, soyez sûrs, nous serons alors tous con-cernés

 

Babeth


A ressasser et trop parler de ce fléau

nous aurons plus de bas que de hauts

et si ces textes sont tous fort beaux,

qui célébrant ces héros nos soignants,

qui nous livrant des vers poignants.

Laissons tomber ce saligaud ...

il y a des thèmes plus rigolos !

 

Michel N.


Formidable initiative, pleine de vie.

Voici notre contribution : VIDEO

 

Olivier pour les GARS de la RAMPE


Oyez, Oyez, quelle riche idée

de nous avoir contactés Petit Théâtre bien aimé !!!!!

On est bien peu de chose

Et mon amie la rose me l’a dit ce matin ....

Grains de poussière poussés par un vent mauvais sur la Planète Corona

« Sauvez-moi ! » crie notre Terre

L’humanité doit changer pour continuer à vivre sur elle.

Pouvoir et argent quand tu tiens les fous de ce monde !!!!

Au moins le fou du roi l’amusait-il!!!!

Enlever le voile terne de l’avidité, de la cupidité, de la méchanceté, de l’irrespect, de l’arrogance ..... et se régaler de l’essentiel .... la gentillesse, la générosité, l’amitié et l’amour !

Petit Théâtre, la joliesse de tes spectacles nous manque mais tu vas revenir et toi, surtout, ne change rien !!!!!

À votre santé.

 

Chantal LAVERRIERE



Un soir, après un deuil terrible je me suis retrouvée seule et désespérée..

personne à qui parler dans mon village, en plein hiver...

Et puis j ai réalisé que la troupe du petit théâtre jouait à la salle des fêtes...

J ai pris mon courage à deux mains.. un paquet de farine dans l'autre...pardon pour la boutade ..et confectionné deux grandes pizzas que j ai apportées pour la fin du spectacle ...

Et là mes amis ( qui veniez de vivre bien pire) vous m'avez accueillie, réconfortée et apporté le secours dont j'avais besoin ... Depuis vous êtes dans mon cœur.. et à chaque moment de solitude comme celui que nous vivons, nous les veuves, le souvenir de cette soirée me redonne du courage ,

Je suis partie loin au soleil..mais le soleil de mon midi adoré ne remplace pas la chaleur de mes amis du froid...

je vous embrasse très fort..et je viens vous voir très vite

 

Arlette Federighi Destouches..


Je vois que le virus est en pleine mutation

De menace il devient une bénédcition

Ces échanges épistolaires par mail interposés

Sauraient-ils nos craintes appaiser ?

Avec un nouveau La Fontaine de Château Thierry non natif

Nous recevons maintenant des messages d'esprits alerts et vifs

Poursuivons donc cette industrie à la fois frivole et constructive

La création et l'invention restent pour nous la seule alternative

Pour combattre l'atermoiement et autre spleen

Parbleu, nous sommes capables de ne pas courber l'échine

Vivons buvons mangeons et de la vie profiter essayons

En tapotant sur nos claviers à l'occasion sinon prendre un crayon

Vous lire est véritablement pour moi une joie et une allégresse

Que je vous retourne avec bonheur sans fard ni confesse

Comme le disait Saturnin le petit canard avec sa bonhomie:

"Aaah bbientôt les amis"

 

Henry


Vous êtes trop forts!!

Et juste à vous lire, bigre, le virus serait mort!!

« Nous sommes en guerre » a dit Emmanuel Macron,

Et, la plume à la main, ce Covid 19 nous vaincrons!!

Faisons fi de ce confinement,

Et, par écrits interposés, plus vite faisons passer le temps.

De cette pandémie, tirons une leçon:

Qu’elle soit économique ou sanitaire,

Tous nous l’espérons,

Cette crise, pour notre futur, sera salutaire

 

Prenez soin de vous

Danielle


Hello, les Mousquetaires en quarantaine,

Du Covid 19, je ne suis la marraine !!!

Vos élucubrations enchantent nos oreilles

Pour alléger nos cœurs confinés sans pareil.

Merci <G H E> trio de comédie 

À bientôt, j'espère, si  "Wuhan" nous prête vie .....

 

Prenez soin de vous 

Maura


Corona, ton nom est celui d’une bière

Mais ton but est bien de nous mettre en bière.

Loin de t’apparenter à un breuvage,

Tu agresses sans distinction d’âge,

Tu t’introduis par les muqueuses de nos orifices,

Afin de nous mener droit vers le divin office.

Tu t’installes dans nos alvéoles,

Tu es pire que la petite vérole,

Tu t’attaques à ceux en état de faiblesse,

Ce n’est pas là un signe de grande noblesse.

Tu nous obliges à avancer masqué

Mais bientôt nous allons te démasquer.

Tu paralyses le monde et suscite chagrin

Mais tôt ou tard tu finiras comme un gredin.

Tu as pris au dépourvu notre système immunitaire

Mais dans peu de temps on va te faire taire.

Comme d’autres épidémies avant toi, Choléra,

Peste, Sida, SRAS, Grippe Espagnole ou Ebola.

Ton intention est bien de nous réduire à néant

Mais sache-le, tu finiras comme un chenapan

 

Prenez soin de vous....

Michel A.


SONNET POUR CE PAUVRE PANGOLIN

 

Ne jetons pas alors à ce pauvre pangolin

Un affreux et honteux grand anathème,

Comme ce fut le cas pour cet âne peu malin

Si bien dépeint par Jean de La Fontaine.

Poursuivi et chassé par l'homme de son domaine,

Il faillit d'extinction totalement disparaître.

Devant cette mort évidemment certaine,

Se défendre pour lui devint sa raison d'être.

Dame Nature, prévenante en tout point,

Trouva alors un terrible moyen très nuisible pour l'homme,

Chasseur sans vergogne, pour sauver pangolin.

Elle espère faire ainsi prendre conscience à l'homme

Qu'il doit donc, sans doute aucun, porter grande attention

A respecter au mieux la terre où nous vivons

 

Gilbert   


Bonjour poète jardinier,

Sieur Gil De La Combes-aux Epines

Donnez-nous votre secret.

Serait-ce près de la haie d’aubépine,

En écoutant les cris des oisillons,

Ou attendant que refleurisse l’églantine

Que vous trouvez votre inspiration !

Hier vous étiez chercheur,

Aujourd’hui tour à tour,

Jardinier, fée du logis de temps en temps,

Comédien, et vous voilà poète à vos heures.

Quels talents assurément !

Mon cher Gil de la Combe aux épines

Confie-nous ton secret.

A 89 printemps, tu es toujours vaillant,

L’esprit vif et l’œil coquin,

Le pied agile

Prends bien soin de toi, reste vigilant

Car il est là, il rode, silencieusement,

Sournoisement, ce marot venu d’ailleurs,

Toujours à l’affut, prêt à nous sauter dessus.

Mais patience, il n’aura pas le dernier mot,

Et quand pour lui le glas sonnera

Dans un grand feu de joie brûlera.

 

Pour tous, mes vœux rejoignent ceux de Gilbert, restez sur vos gardes, prenez grand soin de vous,

 

Lyliane


Ce que je veux, c'est une goutte de vin couleur de rubis et un livre de vers,

Et la moitié d'un pain, assez pour soutenir ma vie.

Et si je suis alors assis près toi, même en quelque lieu désert et désolé,

Je serai plus heureux que dans le royaume d'un sultan.

 

Bois du vin, car tu dormiras longtemps sous l'argile,

Sans un intime, un ami, un camarade, une femme;

Veille à ne jamais dire ce secret à personne:

Les tulipes fanées ne refleuriront jamais.

 

Tous les matins la rosée emperle les tulipes,

Les violettes inclinent leurs têtes, dans le jardin ;

En vérité, rien ne me ravit comme le bouton de rose,

Qui semble ramasser, autour de lui, sa tunique.

 

Comme l'aube écartait le rideau de la nuit,

Quelqu'un de la taverne a crié: le temps fuit ;

Remplis ta coupe avec la liqueur de la vie,

Et sois ivre, avant l'heure où la source est tarie.

 

Étreins bien ton amour, bois son regard si beau,

Et sa voix, et ses chants, avant que le tombeau

Te garde, pauvre amant, poussière en la poussière,

Sans chansons, sans chanteuse amie, et sans lumière.

 

de Omar Khayyām envoyé par Eric


Et bien moi en ce jour, 

je viens de cuire mon pain

Pain au levain fait maison 

Ça cuit ,ça sent bon,

Ça se mange bien

Et il reste même pour demain!

Bon ça s’améliore pas! Mais le pain est bon

Bise à tous

Cat


Est ce que la fermeté de ta miche 

Briserait les dents d'un caniche,

Ou pourrais-je penser sans rêver 

que tu augmenterai ta fournée 

Au point que le temps d'une attente

Fasse enfin de moi ta cliente ?

 

Maura